Tout marché de gré à gré soumis désormais à l’approbation de la primature
Dans le souci de mettre un peu de l’ordre dans les attributions des marchés publics où après le feuilleton de Constant Mutamba qui a scandalisé l’opinion publique par un marché de gré à gré de plus 39 millions de dollars pour la construction d’une prison à Kisangani à une entreprise fantôme.
Il était de bon à la loi de prendre des mesures idoines pour protéger les fonds de la République pour que pareil cas ne se reproduit dans l’avenir.
Ainsi dans sa peau de la Cheffe du gouvernement, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka vient de frapper sur la table.
En effet, la Première ministre a décidé de durcir les règles quant aux passations des marchés publics à tous les membres du gouvernement.
Désormais, toute passation du marché public de gré à gré devra obligatoirement obtenir son approbation (son autorisation expresse) avant toute validation, sous peine d’être annulé
En cheffe clairvoyante, il était essentiel et urgent pour la Première Ministre d’agir pour éviter de dérapage tel que constaté par le comportement de son ministre de la Justice Constant Mutamba.
Dans ce sens, elle avertit tout le gouvernement à travers une correspondance pour rappeler que la rigueur et la transparence doivent guider chaque décision ministérielle quant à.
Désormais, avant toute signature de contrat engageant l’État, les ministres devront soumettre le dossier à une vérification approfondie.
Un comité ad hoc, probablement placé sous l’autorité de la Première ministre devra donner son accord explicite (quitus) avant que le projet ne soit entériné.
