Il n'y a plus de jeu de chat à la souris. Depuis Bruxelles où il séjourne pour raison de santé, le président Félix Tshisekedi a décidé de n'est plus faire le jeu de l'hypocrisie. Il a levé les gants pour dénoncer publiquement son prédécesseur de préparer une insurrection contre son pouvoir.
En effet, il a tenu une conférence de presse après sa sortie de l'opération dans l'ambassade de la RDC à Belgique pour parler de sa santé et de la situation socio-politique de son pays, la RDC.
C'est au cours de son entretien avec la presse qu'il accuse son prédécesseur Joseph Kabila sans se cacher derrière les mots qu'il est à l'origine de l'Alliance Fleuve Congo (AFC), un mouvement politico-militaire dirigé par Corneille Nangaa.
*Joseph Kabila ? L'AFC, c'est lui. Il a boycotté les élections et prépare une insurrection*, *L'AFC collabore avec le Rwanda contre la RDC*, a-t-il ajouté.
Les déclarations du Président Félix Tshisekedi est d'une grande gravité qu'il ne peut pas manquer des conséquences politiques que judiciaires à l'encontre du Président honoraire Joseph Kabila.
Cet interview intervient alors que les tensions sociales, politiques et sécurités montent tous les jours contre le pouvoir en placés.
Du côté du camp du Président honoraire, on balaye d'un revers de la main ces allégations car pour eux c'est une accusation sans fondement et sans preuve.
Pour le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) ces allégations sont *sans fondement*.
Dans un communiqué signé par son secrétaire permanent, Ramazani Shadary, avait dénoncé une *campagne de diabolisation* menée par le régime actuel. *sans la moindre preuve, on cite le Président Kabila pour une affaire qu'il ne connaît pas*, soulignait le communiqué.
La Rédaction