Le Malaise à l'union sacrée regroupement majoritaire du président de la République est au grand jour. La mauvaise gestion des ambitions par rapport aux poids politiques risque de faire éclater cette plate-forme politique à cause des frustrations internes.
Parmi les frustrés après la mise en place du bureau du de l'Assemblée nationale et de la formation du gouvernement de Judith Suminwa, on note l'AFDC de Modeste Bahati.
En effet, le regroupement politique de l'honorable sénateur Modeste Bahati Lukwebo monte sur ses cheveaux pour réclamer une part de gâteau équivalent à son poids politique.
Le président de l'AFDC Modeste Bahati Lukwebo n'a pas tort de réclamer la correction de ce que lui-même appelle *l'injustice* puisqu'il y avait accord de principe pour faire parti du gouvernement. Mais avec plus de 40 députés nationaux, il n'a eu que deux ministères au gouvernement Suminwa qu'il qualifie des *petits ministères* et a eu un poste de l’Assemblée nationale alors qu'on se souviendra de la pression qu'il avait subit pour retirer le nom de son propre fils comme candidat au bureau définitif de l'Assemblée nationale. Aujourd’hui on se demande quel est l'objet de cette pression puisque le bureau de l'Assemblée nationale a été installé, le gouvernement formé, investi et la liste des membre de l'union sacrée pour le bureau définitif du sénat connu dont il est lui-même proposé au poste de 2e vice-président du Sénat comme pépé Mboso à l’Assemblée nationale.
La pression de Afdc devient persistante et de plus en plus piquante jusqu'à faire chanter le pouvoir. Le chantage est-il le surnom de quelqu'un ?
En tout cas on ne saura le répondre.
Ce qui est vrai, Joseph Kabila président honoraire de la RDC qui peut bien éclairer la lanterne sur cette question. Car depuis toujours on connaît le mode operandis de Bahati Lukwebo ancien co-fondateur du Fcc et actuellement co-fondateur de l'union sacrée. Il est là, loyal la journée mais mécontent. Il ne manifeste pas.
Il dirige tout dans l'ombre pour récupérer une grande part du gâteau dans la gestion de la chose publique. Il ne fait aucune déclaration.
Mais entre temps, ce sont sa bande des notables, des fédérations qui montent la pression, qui chantent le pouvoir et menacent à peine voiler de quitter la majorité présidentielle.
Pour les rodés de la politique congolaise, Modeste Bahati a toujours l'habitude devant les enjeux politiques, de monter les enchères. Par ce fait, cette pression n'est pas un hasard. Il veut à tout prix récupérer ce qu'on lui a volé.
Mais étant donné que la nomination des mandataires n'est pas à l'ordre du jour, la pression à travers ses membres viserait la déstabilisation de l'Union sacrée et de son autorité.
Nous y reviendrons.
CP Ernest Mogunde.