* Un climat de terreur règne au sein de la Société SOGAZ
* Le DG Elir Odio E-dzuk, un négrier au service des Libanais
La Société congolaise de Gaz , SOGAZ en sigle est une filiale de la SOCIR créée pour produire, stocker et vendre le gaz, en vue de diminuer considérablement l'utilisation du bois de chauffe par les ménages en République Démocratique du Congo.
Dès sa mise en activités, cette société a connu un franc succès avec des ventes en perpétuelle progression. A Kinshasa, l'utilisation des gaz dans les foyers s'est démocratisée au point de faire reculer l'usage des braises.
Tout allait bien comme sur des roulettes jusqu'au moment où débarque sieur Elir Odio E-dzuk à la tête de SOGAZ, avec la bénédiction du Président du Conseil d'Administration, Monsieur Franck Beausaert Matumona, qui est en même temps Directeur Général de SOCIR.
Nommé à ce poste pour booster les activités de l'entreprise, le DG Elir Odio E-dzuk a juste choisi de faire le contraire de ce pourquoi il a été placé aux commandes de SOGAZ.
Au lieu de maintenir le climat de paix qui régnait au sein de l'Entreprise, lequel permettait d'obtenir un meilleur rendement et des chiffres records de vente, ce Directeur Général a décidé d'instaurer carrément une gestion de terreur.
Malheureusement, très vite, la situation est devenue insoutenable pour les travailleurs qui ne savent plus à quoi s'en tenir face à ce Directeur Général qui agit selon ses humeurs.
Et c'est comme si Monsieur Elir Odio E-dzuk avait la mission de mettre en faillite cette société. Car, personne n'explique le fait qu'à peine arrivé, il a décidé de supprimer tous les avantages que ces prédécesseurs avaient logiquement accordés aux travailleurs au prorata d'ailleurs du rendement de chacun. Ensuite, sans aucune raison d'ordre économique, alors que l'entreprise ne court aucun risque de faillite, il a pris la décision de faire partir presque tous les agents disposant des contrats à durée indéterminée. Pour certains, il a supprimé ce contrat à durée indéterminée et pour les autres, il les a mis tout simplement à la porte. Aujourd'hui, au sein de SOGAZ, les licenciements du personnel s'enchaînent et personne n'est à l'abri, surtout pas les anciens que le DG ne veut plus avoir dans son effectif.
Selon notre source, le DG Elir Odio E-dzuk serait un adepte d'une secte mystico-religieuse et il voudrait rempacer le personnel qu'il a trouvé par les membres de cette secte.
Il nous revient également que cet homme va jusqu'à inventer des griefs contre certains travailleurs pour rompre leurs contrats de travail.
Pendant que ce gestionnaire abuse de son pouvoir, le Conseil d'Administration que dirige le PCA Franck Beausaert Matumona ne dit mot ni ne fait un effort pour interpeller ce Directeur Général qui se comporte en véritable négrier du temps moderne pour terroriser les citoyens congolais, dont le seul péché est de se retrouver agent de SOGAZ.
Le PCA de SOGAZ cautionnerait-il les agissements du Directeur Général ? D'aucuns ne savent. Mais une chose est vraie, un climat malsain règne présentement au sein de cette société. Un climat qui a fait le niveau des ventes est en ce moment à son plus bas niveau. Normalement, le PCA devrait le savoir et il aurait dû demander des explications au comité de gestion concernant la diminution des recettes, ainsi que les licenciements intempestifs du personnel.
Pour les observateurs, l'attitude du PCA Matumona face à ce Directeur Général indélicat ne peut s'expliquer que par deux choses. Soit le PCA est complice de cette gestion scrabreuse, soit il ne contrôle plus son poulain qu'il a placé à la tête de SOGAZ.
Ce qui est encore énervant dans ce qui se passe dans cette société, c'est le fait qu'un sujet Libanais, proprietaire du restaurant SERAY peut exiger la révocation d'un agent de SOGAZ, et le DG Elir Odio E-dzuk s'exécute. Où allons-nous et que nous reste encore de notre dignité d'homme ? Rien. Si non, monsieur Elir Odio E-dzuk n'allait pas servir de négrier à ce Libanais qui a conditionné la reprise de ses commandes de gaz par la révocation de quelques agents de SOGAZ.
Il est malheureux de constater que le PCA et le DG de cette société ne puissent pas encore se rendre compte de l'image peu reluisante qu'ils collent au régime du Président Félix Tshisekedi, lui qui a basée sa politique publique sur le bien-être de sa population. Quelle différence entre ceux qui massacrent à l'Est du pays et le DG qui envoie au chômage les travailleurs, sans raison ? Dommage.
Dossier à suivre
Eden Kasongo