La création du nouveau département financier ne semble pas passer.
Compte tenu de nombreux actes de corruption, de détournement des deniers publics, mais également des crimes économiques régulièrement commis dans le pays, il a plu au Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de renforcer la lutte contre ces méfaits par la création, au sein de l'Agence Nationale de Renseignements (ANR), d'un nouveau Département dénommé Département d'intelligence économique et financière, DIEF en sigle, avec comme mission notamment la recherche, l'investigation, l'enquête, la collecte, l'interprétation, la diffusion et le suivi des renseignements financiers, économiques, numériques et technologiques, intéressant la sûreté d'Etat, tant sur le plan national qu'international.
Le DIEF a également pour mission la vérification et le contrôle de gestion de l'utilisation des deniers publics.
Mais seulement voilà.
Au plus haut lieu de l'Agence Nationale de Renseignements, cette réforme ne passe pas, au motif que cette nouvelle structure viendrais dépouiller l'Administration Générale de toute sa substance, mieux de l'entièreté de ses attributions.
Au moment où nous couchons ces lignes, ça sent le malaise dans cette agence, et cela fait que le DIEF soit en difficulté de fonctionner.
Actuellement, tous les regards sont tournés vers l'Autorité Suprême du pays, qui vient de taper sur la table en rappelant les attributions des uns et des autres.
Pour les observateurs avertis, le nouveau département financier créer aura du mal à fonctionner car non seulement il dépouille l'AG de l'ANR de quelques ses prérogatives, il piétine également sur les plates bandes de l'inspection générale des finances et de La cour des comptes.
Nous y reviendrons.
La Rédaction