Le ciel s'obscurcit de plus en plus contre Joseph Kabila, le président honoraire de la RDC qui serait cité par ici et par là dans les actions subversives contre la République.
En effet, le président honoraire qui n'était plus en parfaite harmonie avec le régime de Kinshasa, a non seulement pris ses distances avec ce régime mais également a avalé sa langue au point que son silence est qualifié par certains de complice sur le mouvement insurrectionnel dans la partie orientale de la RDC par le M23 et l'adhésion massive des cadres de son parti de ce mouvement.
Dans son silence de cimetière et loin de la capitale Kinshasa, où il était sorti officiellement pour raison d'études en Afrique du Sud, l'entourage de Joseph Kabila alerte que le président honoraire est en train de subir une pression pour un exil forcé. Pour ces affidés, le régime n'a pas encore fini d'humilier le parrain de l'alternance pacifique du pouvoir de Kinshasa. Après la démolition de l'enclos de sa résidence de GLM, de l'incursion de l'armée dans la fondation Mzee Kabila sans mandat, de l'interpellation de sa sœur jumelle et les déclarations de Augustin Kabuya secrétaire général de l'UDPS et récemment les révélations d'un certain Éric Nkuba proche de Corneille Nangaa de l'implication de Joseph Kabila dans le mouvement insurrectionnel AFC comme une provocation de trop.
Et on croit savoir que le décor est planté pour que Kabila passe à d'un voyage d'études à un voyage d'exil. En effet, les révélations d'Eric Nkuba sont non seulement graves mais méritent des explications pour comprendre comment l'homme qui a voulu et passé une alternance pacifique du pouvoir peut chercher a renversé le même pouvoir par des armes.
Pour rappel, les Forces armées de la République démocratique du Congo ont présentéle vendredi 5 avril 2024, Éric Nkuba alias Malembe, conseiller stratégique de Corneille Nangaa, leader du mouvement rebelle Alliance Fleuve Congo (AFC). Il a été arrêté par les renseignements militaires. Selon le porte-parole de l'armée, il est un élément clé du mouvement rebelle AFC.
"C'est la pièce maîtresse", a déclaré le général Sylvain Ekenge, avant de souligner qu'il a été à Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, aux côtés de l'ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante. Bien avant, l'armée a dévoilé la déposition faite par ce membre de l'AFC dans une où il cite comme contacts militaires de ce mouvement rebelle, notamment le président honoraire Joseph Kabila et John Numbi.
Comme contacts politiques, Il a cité, entre autres, le député national honoraire Claudel Lubaya, le président du Conseil de suivi de l'accord de la Saint Sylvestre, Joseph Olenghankoy, et l'ancien directeur général de l'OGEFREM, Patient Sayiba.
L'Intelligent
