*La surfacturation des marchés publics et leurs paiement en mode d'urgence.
*La révolte des fonctionnaires sur le retard de leurs salaires.
*La création des postes de manière incontrôlés par le grand soleil accroissant la masse salariale
Le Congo va mal. L'insécurité grandissante par là, la grogne sociale qui n'a pas encore trouvée de solution où les fonctionnaires sont impayés depuis deux dans mois pour certains et trois mois pour d'autres, mais dans un marché d'échange où il y a un surchauffe avec la grimpe du dollar sur le franc Congolais par ici. C'est seulement en ce moment, qu'on parle d'une frappe chirurgicale aux ministères des finances.
La Frappe est tellement puissante que ça scandalise même dans la famille politique du Chef de l'État et amène certaines langues déjà liées à fustiger le coup fatal dans les finances publiques. Le coup est tellement souillant que ça atteint l'honneur du régime.
*Mais de quoi parle t-on*?
Le ministre des finances Nico puis que de lui qu'il s'agit est sur le banc des accusé pour avoir payé en mode urgence un paiement jugé par des spécialistes surfacturé. Cette situation est interprétée dans les finances publics comme actes qui renferment la rétro-commission.
En effet, on parle en RDC des marchés de gré à gré des plusieurs millions des dollars et qui passe à l'aveuglette à la chaîne des dépenses.
Quelle était l'urgence pour ce marché échappe à la direction générale des marchés publics? Pourquoi faire passer ce marché en paiement d'urgence lorsque la caisse général du trésor n'est pas au vert ? Ce sont des questions que le ministre ne saurait répondre. En effet. Nico, ministre des finances a payé en mode urgence la société Stever construct de Mike Kasenga pour la construction de 1.340 forages à travers le pays pour un montant de plus 400 millions de dollars dont une unité coûterait à 259.000$ pour une livraison pendant cinq ans. Ce marché est dénoncé par non seulement les analystes politiques mais également par les spécialistes en la matieres qui croient que le ministre des finances a craché sur le régime de Félix Tshisekedi.
*Pourquoi Nico incombe indirectement le retard du paiement des fonctionnaires au chef de l État.*
Les fonctionnaires et agents de l'Etat sont en colère pour le retard de paiement de leur salaire qui jusqu'aujourd'hui qui certains vont jusqu'à trois mois d'arriérés des salaires. Prenant la parole pour se justifier la surfacturation et le paiement en mode d'urgence dans une émission de la radio de la place, Nico indirectement tacle le Chef de l'État. Pour Nico le retard de paiement est dû aux dépenses de sécurité mais surtout au manque de maîtrise d'effectifs par rapport au budget. Il dénonce ouvertement la création des postes de manière incontrôlés par la présidence de la République qui a impact sur la masse salariale.
C'est une faute grave pour un homme d'État et un financier. On ne peut pas insinuer que la paie du budget petit pour payer l'ensemble de personnel de l'Etat aussi longtemps le budget est adopté et appliqué. S'il y a baisse ou manque de mobilisation des recettes, ce n'est pas la faute au chef de l'Etat.
De tout ce qui précède, l'opinion publique a compris que le paiement de salaire des agents et fonctionnaires de l'Etat n'est pas prioritaire pour le ministre des finances et tout est fait pour révolter les fonctionnaires. On comprend également que le ministre ferme les yeux dans des surfacturation des marchés publics et aussi qu'il passe ces paiements en mode urgence pour satisfaire ses amis et freres. Cette façon de travailler à causé d'énormes dégâts à l' économie de ce pays. BK.
Situation financière préoccupante du pays
La situation financière du pays semble très préoccupante. La dette publique augmente de façon exponentielle pendant que les coupables s’amusent à souligner que les ratios restent dans les limites du raisonnable. Ce qui est très préoccupant est que le pays n’a pas une stratégie nationale de gestion de la dette intérieure et extérieure. On emprunte pour emprunter et on finance des éléphants blancs qui n’ont pas d’impact sur le développement et sur le vécu quotidien de la population.
L’atteinte du point l’achèvement en 2010 dans le cadre des pays pauvres très endettés avait permis de réduire la dette nationale extérieure de $14 milliards à $2,5 milliards. Aujourd’hui la dette extérieure se chiffre à $10 milliards. La RDC est sur le point de revenir à la situation d’avant l’atteinte du point l’achèvement où une grosse partie des ressources budgétaires était affectée au remboursement de la dette au détriment de l’économie nationale. Sans stratégie de gestion de la dette intérieure et extérieure, le pays va progressivement vers l’inconnu. Il faut arrêter cette naïveté qui consiste à croire que les ratios d’endettement sont faibles et par conséquent il faut continuer à s’endetter aveuglément sans que l’on voie concrètement les projets financés et leurs résultats sur le développement du pays et le niveau de vie de la population.
Je voudrais sonner la sonnette d’alarme. Le développèrent n’est pas une question des immeubles construits pour nous par les turcs et les chinois. On a besoin de savoir ce que nous faisons de ces immeubles et comment on va les entretenir après la construction. On a besoin d’utiliser les Congolais pour qu’ils apprennent à construire leur propre pays. Beaucoup de projets réalisés par les turcs et les chinois vont cesser de fonctionner après leurs départs chez eux car les congolais ne sont psd associés à la construction et ne sauront quoi faire de ces éléphants blancs. Aucun pays ne se développe de façon durable par le travail que les étrangers font à la place des nationaux. C’est ridicule de voir les turcs et les chinois travailler pendant que les congolais regardent comme des spectateurs. Changeons notre approche au développement.
On a besoin de ne pas nous tromper encore et pour toujours. Posons nous la question de savoir pourquoi notre budget national a été multiplié par quatre en cinq ans et la dette a été doublée mais nous avons des arriérés des salaires des fonctionnaires qui sont payés des maigres salaires. Tout ceci dénote une faiblesse majeure: le pays manque de politique économique et financière cohérente. Sans planification adéquate, nous allons vers l’inconnu. Il est temps de prendre une pose, élaborer un budget réaliste et une politique économique et financière ainsi qu’une stratégie nationale raisonnable de gestion de la dette intérieure et extérieure. Sans cette vue d’ensemble, il faut craindre une autre perte de temps qui ne va pas régler les véritables défis auxquels nous sommes confrontés: le chômage, le pouvoir d’achat déclinant, la dépréciation continue de la monnaie nationale et la marche sur place alors que d’autres pays progressent.
CP/Noël Tshiani
