Par CKM - Octobre 2025
Le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, vient d’effectuer une visite de travail dans la province du Lualaba où il a inspecté le laboratoire de pointe du CEEC à Musompo, dans la ville de Kolwezi. Dans un bâtiment moderne qui contraste avec le paysage minier traditionnel du Lualaba, le ministre des Mines y a mené une visite hautement stratégique.
Cette visite, intervenue le vendredi 19 septembre, a revêtu une importance capitale dans la mise en œuvre de la politique de souveraineté minière chère au gouvernement. Elle a permis au Ministre des Mines de palper du doigt les avancées significatives réalisées dans la certification des substances minérales, un maillon essentiel pour la valorisation des ressources nationales.
Un laboratoire, un investissement technologique de premier plan
Sur place, le ministre a été impressionné par la qualité des équipements et la rigueur méthodologique déployées dans ce laboratoire. Des spectromètres à émission optique (OES-SPARK) pour l’analyse des cathodes de cuivre, aux spectromètres ICP-OES à haute résolution pour l’examen des concentrés, en passant par les spectromètres d’absorption atomique et les appareils de fluorescence X (XRF), le site dispose d’une panoplie complète d’équipements de dernière génération.
Au terme de son inspection, le Ministre Watum s’est confié à la presse : J’étais venu me rendre compte du grand travail abattu et voir comment ça se passe sur le terrain. Je peux vous dire que je suis très fier de cette équipe.
Visiblement satisfait de sa visite, il a ajouté : Du grand travail intellectuel a présidé à la conception de ce laboratoire et même des machines de dernière génération que j’ai trouvées ici… Que dire de l’investissement significatif qui a été consenti.
La transparence au service de la valorisation des ressources
Selon le DG du CEEC, Freddy Muamba, la mission fondamentale de ce laboratoire est d’établir avec précision l’identité et les caractéristiques des minerais avant leur commercialisation. En certifiant localement la teneur et la qualité du cuivre, du cobalt et d’autres substances minérales, le CEEC met fin à une dépendance historique envers les laboratoires étrangers, souvent situés en Afrique australe ou en Asie.
Cette nouvelle autonomie permet à la République Démocratique du Congo de renforcer considérablement la transparence des transactions minières, de limiter les risques de fraude et de sous-évaluation, et surtout de garantir que les richesses du sous-sol congolais soient vendues à leur juste prix sur les marchés internationaux.
Une concrétisation de la vision du Président Félix Tshisekedi
Pour le ministre Watum, cet investissement dépasse largement le cadre technique pour s’inscrire dans une vision politique plus large : C’est une démonstration très puissante de la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui veut voir un Congo émergent, qui veut que les richesses naturelles de ce pays puissent bénéficier aux fils et filles de ce grand pays.
Comme l’on peut s’en apercevoir, le laboratoire de Musompo est une preuve de la détermination du gouvernement à moderniser en profondeur le secteur minier et à garantir une exploitation responsable, durable et compétitive des ressources nationales. Il représente un maillon essentiel dans la chaîne de valeur minière.