Par Lyrence Mbuyi K
Le Vice-Premier Ministre en charge de l’économie s’est rendu compte du rôle combien important joue la Société Congolaise des Industries de Raffinage (SOCIR) dans la stratégie de la gestion du carburant pour la partie ouest de la république. C’est le constat fait par Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre en charge de l’économie lors de son séjour de travail dans le site de la SOCIR le 17 septembre dernier dans le territoire de Muanda, dans la province du Kongo central, où il a été accueilli par Mr Frank Beaussart, le Directeur général de la SOCIR avec quelques membres de son administration.
Daniel Mukoko Samba a visité les infrastructures de la SOCIR à Muanda, notamment : jetée pétrolière, laboratoires, ateliers mécaniques et dépôts.
En effet, cette visite est salutaire pour la SOCIR, puis que Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre à l’économie nationale s’est rendu à l’évidence qu’il faut un soutien important à la SOCIR car elle joue un rôle stratégique pour le gouvernement. C’est pourquoi il a réaffirmé la volonté de l’État d’assurer une distribution continue et stable des produits pétroliers sur le marché national.
Pour répondre à cette attente, le gouvernement a débloqué un financement permettant à la SOCIR de relancer la réhabilitation de ses remorqueurs Kinimi et Castor, jusque-là immobilisés, et de louer un tanker dédié. Outre l’appui financier immédiat, le gouvernement a réglé les pertes et manques à gagner (PMAG) accumulés avant janvier 2025, une mesure saluée par la direction de la SOCIR pour avoir assaini les comptes et restauré la confiance entre l’État et les opérateurs.
Vers une modernisation des capacités
La SOCIR, détenue à 50 % par l’État congolais, entend capitaliser sur cet appui pour renforcer son rôle stratégique. Ses perspectives incluent le doublement des capacités de stockage, l’acquisition d’une barge dédiée et de moyens de transport terrestre, ainsi que le développement de la filière GPL (gaz de pétrole liquéfié), appelée à devenir un pilier de la diversification énergétique.
Avec ces investissements et réformes, Kinshasa veut réduire les risques de rupture d’approvisionnement et consolider sa souveraineté énergétique, tout en stimulant la compétitivité d’un marché pétrolier encore fragile mais en pleine expansion.
Franck Beaussart voit une garantie de continuité dans l’approvisionnement
L’Administrateur directeur général de la SOCIR, qui a salué la visite d’un haut membre du gouvernement en la personne de Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre en charge de l’économie, aux installations de la SOCIR, témoigne du souci du gouvernement à éviter toute rupture d’approvisionnement grâce à la capacité de SOCIR dans l’approvisionnement et dans la distribution du carburant.
C’est ici qu’il faut saluer des réformes menées ces derniers mois dans le secteur pétrolier, parmi lesquelles : la lutte contre la fraude et la contrebande, la stabilisation des prix à la pompe et un assainissement macroéconomique qui a dynamisé la demande. Celle-ci est passée de 50.555 m³ à plus de 85.000 m³ dans la seule zone Ouest, témoignant d’un rebond significatif du marché énergétique congolais.
