Le mensonge et le goût de la sensation sont élu domicile dans certaine presse de la RD Congo dans le seul but de nuire à la réputation des mandataires du régime de Kinshasa. Le constat est désolant. Pour une haine viscérale ou pour de l’argent, certains journalistes ont vendu la science. Ils ne respectent plus la déontologie journalistique et éthique professionnel qui exigent de croiser les sources afin d’avoir des sons de cloche devant une information ou encore la retenue d’utiliser certains mots et épithètes dans la livraison d’une information. Cette presse multiplie dans les réseaux sociaux des âneries afin de faire gober au public des bêtises et soulever la population contre le régime.
La dernière ineptie dégoutante est celle injecté dans les réseaux sociaux par le journaliste Pierrot Luwara qui, non seulement a livré une fausse information concernant le nouvel acquéreur de l’immeuble Sabena, mais aussi, a donné un faux montant de la transaction de la vente de l’immeuble jetant ainsi l’ignominie au cadastre minier le nouvel acquéreur.
En effet, sans vergogne, c’est journaliste livre au public l’information avec insistance selon laquelle, le cadastre minier, établissement public avait acheté l’immeuble de Sabena à 40 millions de dollars pour un frère du Chef de l’Etat ce qui constituerais selon le journaliste du détournement et du népotisme.
Rien de tout ça.
Apres vérification d’information dans différentes sources, il s’avère que le journaliste Pierrot Luwara a menti sur toute la ligne et s’expose à la rigueur de la loi. En effet, dans le souci de fournir au personnel un cadre de travail adapté conformément aux standards modernes, le Cadastre minier a sollicité auprès des autorités du tutelle et avec l’accompagnement de l’inspection générale des finances l’acquisition d’un nouveau bâtiment pour abriter son quartier général avec tous les services. Cette démarche a été soutenue par le personnel à travers le syndicat du cadastre minier. C’est syndicat, organe compétente de cet établissement a parlé au nom du personnel, est sorti de sa réserve pour réfuter les allégations d’un prétendu détournement de fonds publics lié à l’acquisition de l’immeuble ex-SABENA à Kinshasa. « Cette opération a été réalisée dans le respect des règles de transparence et de bonne gouvernance en matière d’acquisition immobilière par les établissements publics ». Le bâtiment n’appartient pas une quelconque personnalité mais c’est bel et bien une acquisition du cadastre minier et cette acquisition a respecté toutes les procédures y afférentes. S’agissant également du montant 40 millions de dollars de la transaction, le journaliste a menti. Car il a été démystifié par l’association nationale des entreprises du portefeuille (ANEP). En effet, selon l’ANEP le montant de la transaction de la vente de l’immeuble Sabena est de 7,6 millions de dollars pas plus. D’ailleurs, l’ANEP qualifie la transaction est la meilleure et une bonne affaire pour le CAMI compte tenu de la vente des immeubles dans le centre-ville des affaires, dans la commune de la Gombe.
Puis que pour l’ANEP, les affaires foncières calculent 1 m à 3 milles dollars. C’est ici que le journaliste Pierrot Luwara est tout confus. L’ANEP appelle au professionnalisme des journalistes de vérifier l’information à la source avant de publier. « On est en train de citer certaines personnes méchamment, à tort. Il s’agit bel et bien d’un bâtiment du CAMI. Ce bâtiment est congolais. C’est un bâtiment que cet établissement public vient d’acheter. Je peux vous assurer que M. Roger Tshisekedi n’est jamais intervenu dans une quelconque activité, n’étant ni membre du conseil d’administration, ni membre de la direction générale, ni même autorité de tutelle ou ministre d’un quelconque ministère de tutelle, a-t-il déclaré. « Cette acquisition s'est effectuée à un bon prix, comparé à la moyenne dans la commune de la Gombe. Il s'agit d'un immeuble de plus ou moins 6400 m², acquis à un prix hors concurrence de près de 7.680.000$. Ce qui équivaudrait à une moyenne de 1500 $ le mètre carré. C’est vraiment en dessous du standard à la Gombe qui est entre 2500 $ et 3000 $ le mètre carré. Vous comprendrez que c’est une très bonne opération que venait de faire le CAMI pour offrir un cadre adéquat à ses travailleurs » a déclaré Patrick Ngulu Mbiobawhul, Administrateur Secrétaire Exécutif de l'ANEP. Quant à la délégation syndicale du CAMI, elle dénonce ces allégations malveillantes, diffamatoires et nuisibles à l’intégrité du Cadastre Minier et met en garde contre toute tentative d’instrumentalisation de ce projet à des fins contraires à l’intérêt public et se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre quiconque s’évertuerais à propager des fausses informations contre le Cadastre minier sur l’acquisition de cet immeuble.
Lyrence Mbuyi K.