Comme dans tous les services publics de l'Etat, l'Office National de l'Emploi (ONEM) est confronté au phénomènes d'agents fictifs qui ne travaillent pas ni ne produisent, mais qui touchent mensuellement des salaires.
Cette pratique, le nouveau Comité de gestion dirigé par le Directeur Général Maître Fanon Beya n'en veut plus. C'est pourquoi il a décidé d'y mettre un terme, définitivement, et ainsi moderniser la gestion de l'Office, gage de l'amélioration des conditions de travail et salariales du personnel.
Malheureusement, aussi étrange que cela puisse paraître, il existe un groupe d'agents, que la Direction Générale de l'ONEM qualifie d'intrus, qui ne veulent du contrôle des effectifs, ni de l'application de l'arrêté ministériel fixant le nouvel taux de contribution patronale à 0,5% contre 0,2% par le passé.
En réalité, ces personnes malveillantes sont responsables de la maffia installée depuis des lustres au sein de l'ONEM, qui fait que des faux agents et des déserteurs continuent de bénéficier des avantages sociaux comme tout le monde.
Cela doit changer, a dit le DG Fanon Beya qui ne dort plus sur ces deux lauriers pour trouver des ressources financières en vue d'honorer les charges fixes et compressibles de l'Office, surtout en ce moment où l'ONEM est amputé de 35% de ses recettes en raison de l'occupation d'une partie du territoire national par l'armée rwandaise.
Malgré toutes ces peaux de bananes sur son chemin, Me Fanon Beya ne baisse pas les bras. Il maintient le cap de la modernisation de la gestion de l'ONEM par l'organisation des Job days, une initiative innovante pour soigner l'image de cet établissement public à la fois auprès du Patronat congolais enquête du personnel compétent et qualifié, et les quémandeurs d'emplois qui ont là une occasion d'être en contact physique avec les employeurs.En effet, après le succès des Job days à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga et à Kolwezi dans le Lualaba, le DG Fanon Beya vient d'organiser avec éclat la première édition du Job days à Kinshasa.
Ça a été également une grande réussite au motif que cette première expérience dans la capitale s'est transformée vite en une table ronde qui a pu rapprocher les demandeurs d'emploi et employeurs. Le Job days a fait découvrir au Patronat les compétences cachées, mais également fait orienter les entrepreneurs et employeurs vers des compétences sûres.Comme on le voit, en dépit des difficultés auxquelles il fait face, le Directeur Général de l'ONEM, grâce à son leadership éclairé, travaille nuit et jour pour redorer le blason terni de cet important service public et lui faire jouer pleinement le rôle lui dévolu par le législateur dans la lutte contre le chômage en République Démocratique du Congo.Pour ce faire, ceux qu'il se constituent en obstacle à la rénovation de l'Office National de l'Emploi doivent être matés ici et maintenant. Car le salut de cet office passe par la modernisation de sa gestion, la maîtrise des effectifs et la mobilisation accrue des ressources émanant de la cotisation patronale.
Lyrence M.K