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A l’instar de ses ancêtres dans le transport en commun TRANSCO : faillite inévitable !

A l’instar de ses ancêtres dans le transport en commun TRANSCO : faillite inévitable !

A l’instar de ses ancêtres dans le transport en commun TRANSCO, la Société publique de transport en commun est présentement au plus mal de son existence. Tous les indicateurs lumineux de ses finances et de son charroi automobile sont au rouge.


Les responsabilités en rapport avec cette situation déplorable sont à partager entre l’État propriétaire et les gestionnaires successifs qui ont défilé à la tête de cette société publique.

Concernant l’État, ce dernier a failli à ses engagements vis-à-vis de TRANSCO sur toute la ligne. En effet, le gouvernement devait octroyer périodiquement des subventions à cette société pour compenser les manques à gagner qu’elle enregistrait quotidiennement. Ces pertes étaient dues au trafic dit « démocratique », appliqué pour permettre aux citoyens de se déplacer à moindre frais. Ainsi, quel que soit la longueur du trajet, voire même lors des évaluations successives du Franc congolais, TRANSCO a maintenu le tarif de 500 FC la course. Plus tard, ce tarif a été multiplié par deux. Malgré les efforts fournis par cette société pour permettre le mouvement des Congolais à moindre coût, le gouvernement a cessé de lui verser des subventions. Conséquence, la Direction Générale de l’entreprise a eu du mal à faire face à ses charges fixes.

Le deuxième engagement de l’État concerne la dotation à cette société en carburant ainsi que des lubrifiants. Au moment où nous couchons ces lignes, TRANSCO n’est plus approvisionnée en gas oil ni en lubrifiants. Par conséquent, les réseaux urbain et interurbain se trouvent fortement perturbés en raison du manque de 6 bus en circulation. Selon notre source, des efforts sont entrepris par le comité de gestion en place pour que le réseau scolaire ne connaisse aucune perturbation.

Le second responsable de la faillite, que d’aucuns affirment qu’elle a été programmée, ce sont les mandataires publics qui ont eu à diriger TRANSCO.

Aux dires des spécialistes dans le domaine, ces gestionnaires publics, tous, n’ont jamais rien tenté pour faire de TRANSCO une vraie société commerciale qui doit faire des bénéfices, en dépit du fait qu’elle a un rôle social à jouer. Tous ont préféré tout attendre du gouvernement, au point d’oublier de créer un fond d’amortissement. C’est ainsi que l’on a vu, chaque fois qu’il fallait renouveler le charroi automobile, c’est l’État qui achetait les bus.

Tout ce bon monde savait qu’à un moment ou à un autre, on allait arriver à l’effritement des fonds et donc, la société sera incapable de supporter ses charges, notamment celle liée à son fonctionnement. Une faillite programmée donc. Malheureusement, nous y sommes, au grand dam des Kinois qui doivent réapprendre à subir le diktat des privés du secteur de transport en commun.

Ainsi, à l’instar de tous ses ancêtres tels que STK, STUC, SOTRAZ, TRANZAM..., TRANSCO va bientôt mourir de sa belle mort et on n’en reparlera plus.

Mireille Apendi

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Le journal "L'Intelligent" est un quotidien d'information général publié en République Démocratique du Congo (RDC). Ce journal couvre un large éventail de sujets d'actualité, politique, économique, sociétal, culturel et les affaires internationales. Il contribue à l'information du public et fait partie du paysage médiatique de la RDC.

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