Les ministres des mines, des finances, des affaires foncières, de l’urbanisme, d’habitat et celui de la justice sont instruits pour fouiller dans le passé du président honoraire Joseph Kabila
La tension monte d’un cran en République démocratique du Congo. C’est dans tous les secteurs qu’on constate les grincements des dents et des lamentations. La grogne est perceptible sur tous les plans.
Sur le plan socio-économique, il y a une colère qui monte suite à la flambée des prix des biens sur le marché et à la dépréciation de la monnaie nationale contre le dollar américain ont fait perdre aux congolais leurs pouvoirs d’achat.
Mais au lieu de chercher l’unité pour juguler la crise afin d’augmenter le pouvoir d’achat des congolais et combattre l’insécurité qui menace l’intégrité territoriale, les politiciens congolais sont dans la distraction.
Crise dans la politique, c’est la même chose comme dans le social des congolais.
Les politiciens se font la guerre et oubli que l’ennemi s’organise. Une guerre sans gants qui ne dit pas son nom entre les politiciens parfois de même camp est constatée.
Ajouter à cela la puce mis par le Chef de l’Etat Felix Tshisekedi dans cette guerre de vouloir fouiner dans le passé du président honoraire Joseph Kabila met ce dernier dans l’insécurité.
Dans cette interview sans filtre, Félix Tshisekedi dit avoir confié la mission à son tout nouveau ministre de Justice d’ouvrir les placards pour montrer au monde entier comment le régime passé a « trahi, pillé et volé » le pays.
« Là je suis déterminé. Le ministre de la justice qui est là à cette mission. On va ouvrir les placards et on va sortir les cadavres pour montrer que ce pays a été trahi, pillé et volé plus que jamais avant moi ».
L’opinion n’a pas compris comment cette volte-face alors que le Président Félix Tshisekedi avait promu et assuré en 2019 qu’il n’était pas disposé au nom de la paix, à fouiner dans le passé sur le régime de son prédécesseur.
Mais aujourd’hui, le Chef de l’Etat congolais a changé d’avis et veut selon sa propre déclaration au cours d’une interview accordé à deux journalistes congolais des médias privés depuis Bruxelles où il séjournait pour de raison médicale, dénoncé son prédécesseur Joseph Kabila de vouloir renverser son régime et qu’il était associé, sinon l’un des principaux parrains du mouvement rebelle appelé M23.
Cette déclaration aussi grave sortie de la bouche d’un Chef de l’Etat ne devrait pas surement pas manquer des conséquences.
Sans tarder, le ministre de la justice et garde des sceaux s’est exprimé devant la presse « Le Chef de l’Etat m’a instruit de sortir tous les cadavres des placards.
J’exécuterai ses instructions dans un esprit de justice et d’équité, avec fermeté, sans atermoiements et sans désemparer ».
Par cette démarche du régime de Kinshasa les avoirs de Joseph Kabila dans les secteurs desmines, des fonciers et habitat, finances sont visés et le ministre de la justice aurait déjà des éléments d’informations à ses collègues et certains services de l’Etat.
De tout ce qui précède, Joseph Kabila est dans un sale drap où le régime de Kinshasa veut le coincer comme un rat nuisible dans le château du roi.
En conséquence, Kabila en danger sur le plan politique parce qu’il est obligé en exil et sa réputation entacher pour son implication présumée dans l’AFC de corneille Naanga selon le Chef de l’Etat et sur le plan des affaires, l’ouverture des placards va également nuire à sa réputation et impacter sur ses affaires.
Qui pouvait croire que Joseph Kabila serait en danger par ce régime. Mais l’opinion se demande quel est l’objectif de cette traque quand on sait que le régime de Kinshasa a besoin de la cohésion nationale pour gagner la guerre.
L'Intelligent
