Malgré les dénonciations de la presse locale sur la mauvaise gestion de la CADECO par elle, Madame le Directeur Général Juliette Mughole a décidé de persévérer dans le mal.
En tout cas rien ne l'arrête dans la dilapidation des fonds de la Caisse, lesquels fonds elle utilise pour soigner ses relations avec quelques conseillers au niveau de la Présidence de la République et du Ministère des Finances.
Pour cette femme, en dépit de sa médiocrité, elle compte à tout prix garder ses fonctions de Directeur Général de la CADECO.
Mais pendant que Madame le Directeur Général s'active pour préserver ses avantages personnels, la CADECO se meurt et encore une fois, l'Etat congolais devra se préparer à rembourser l'épargne des paisibles citoyens qui ont fait confiance à la CADECO. Car, disons-le tout haut, s'obstiner à garder cette femme à la tete de cette structure de micro finance nationale, équivaut à la condamner à la faillite certaine.
Si les autorités ne savent pas, ou font semblant d'ignorer la mauvaise gouvernance instaurée par cette dame, la CADECO ne fonctionnent plus bien.
Les travailleurs qui vivent un calvaire depuis la nomination de Juliette Mughole en qualité de Directeur Général, ont décidé de ne plus donner le meilleur d'eux-mêmes pour l'avancement de cette Caisse.
Conséquence, les activités sont littéralement en veilleuse et les clients commencent à perdre confiance en cette institution financière.
La DG Juliette Mughole continue à retenir les 30% sur les salaires des agents qu'elle pense être les militants de son Parti politique ACLP, les membres de son Cabinet privé sont engagés, en violation de l'instruction du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, portant interdiction de recrutement, de mouvement et de promotion au sein des entreprises et Établissements publics pendant cette période de gestion des affaires courantes. Il s'agit ni moins ni plus d'un acte d'insubordination posé par cette femme vis-à-vis de l'autorité suprême du pays.
Et dire que ce sont les conseillers de la Présidence de la République qui protègent le DG Juliette Mughole, on comprend tout de suite pourquoi le pays patauge dans la médiocrité.
Mireille Apendi