A l'étouffement de la vraie majorité dans la chambre basse du parlement, cette question vaut son pesant d'or. Puisque dans la pratique rien n'indique que le Chef de l'Etat congolais Félix Tshisekedi contrôle la majorité parlementaire avec près de 450 députés acquise à sa cause sur une architecture de 500 députés qui compose l’Assemblée nationale.
Selon les observateurs qui suivent les activités du parlement plus précisément de l'Assemblée nationale, on constate d’une part, que tous les projets de textes du gouvernement de Madame Judith Suminwa à l’Assemblée nationale passe difficilement après plusieurs gymnastiques et réunions en coulisse pour convaincre la majorité parlementaire et d’autre part, plusieurs initiatives des élus de la majorité parlementaire sur l’action gouvernemental ont pour objectif de discréditer ou de déstabiliser le gouvernement conduit par la Première Ministre Judith Suminwa alors que ce dernier est sorti de la volonté et du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’Etat qui du reste est l’émanation de la majorité parlementaire que détient l'union sacrée.
De ce fait, on ne comprend plus rien sur la notion de la majorité parlementaire. Puisque le programme et l’action gouvernementale sont censé être soutenu par la majorité parlementaire, mais à l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo c’est le contraire. Tout est ignoré et quelques fois attaqué par la majorité parlementaire.
Il y a-t-il une main noire de l'opposition qui manipule à sa guise la majorité ou il y a un terroriste qui se cache dans la majorité et manipule dans la majorité ?
L'assemblée nationale issue des élections du 2023 dont le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi détient la majorité parlementaire mais elle est en difficulté car ses membres se plaignent de l’étouffement au sein même de cette famille. Plusieurs actes posés par la chambre basse du parlement sur le contrôle parlementaire sont défaveurs de la famille politique du Chef de l’Etat.
On constate malheureusement que l'opposition qui n’a qu’une vingtaine des députés a vu du vent en poupe. Puis que ses armes et ses munitions politiques contre l’action du gouvernement, contre les réformes sont désormais portées par la majorité parlementaire. Les observateurs de la scène politique congolaise, constatent avec regret que tous les tirs croisés contre le programme et les activités du gouvernement ne sont pas portés par les députés de l'opposition mais plutôt, sont portés, tolérés et validés par les députés de la majorité parlementaire elle-même. Mais quel objectif ? Dans la politique, il n’y a pas une action gratuite sans chercher un but. Sûrement, par l’étranglement de la majorité parlementaire contre les actions du gouvernement, l'objectif cherché est de jeter le discrédit sur l'action du gouvernement et par ricochet sur le Chef de l'Etat.
Selon les observateurs de la scène politique congolaise, la majorité parlementaire est infectée de l’intérieure au point de l’étouffer jusqu’à forcer la mort prématurément du gouvernement Suminwa. Par ce comportement, on peut bien confirmer qu'il n’y a pas une main noire de l’opposition au sein de la majorité parlementaire mais plutôt une opposition qui s’est créé au sein de la majorité parlementaire au lendemain de la formation du gouvernement Suminwa dans le but de faire échec à ce gouvernement.
Mais du côté de l’opposition très minoritaire, on se moque de cette majorité parlementaire qui semble fissuré dès sa fondation et qui manque une coordination éclairée.
C’est ici pour les observateurs rodés, d’appeler l’autorité de l'union sacrée qui est le Chef de l’Etat de mettre de l'ordre dans sa majorité parlementaire car devant les grandes questions politiques qui pointent à l'horizon, il risque d’être surpris par le basculement de sa majorité parlementaire.
La rédaction
